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Notre sélection pour le mois de mars comprend 4 films de Mauritanie, du Liban et du Maroc parmi lesquels figure le film “Dans la maison” de Karima Saïdi, diffusé dans le cadre de notre partenariat avec le festival Aflam.

Vers L’inconnu?
À l’occasion du 10e anniversaire du festival Aflam, nous diffusons, en tant que partenaires, la copie restaurée de « Vers l’inconnu ? » du réalisateur libanais Georges Nasser, figure pionnière du cinéma libanais. Il s’agit du premier film ayant représenté le Liban en compétition officielle au Festival de Cannes en 1957.
Les travaux de restauration ont été réalisés à partir de la copie originale marron 35 mm qui a été scannée, retouchée et étalonnée en résolution 4k.
.La copie restaurée du film, qui a été réalisée à l’initiative d’Abbout Productions et de la Fondation Liban Cinéma, a été projetée lors de la section Cannes Classics du Festival de Cannes en 2017.
« Vers l’inconnu ? » aborde les thématiques de la migration et de l’exil, l’agonie liée au fait de demeurer dans un pays sans avenir et, en parallèle, la cruauté d’un exil loin de tenir ses promesses d’un avenir meilleur.
*Dans le cadre de notre sélection du mois de février en partenariat avec Aflam.

Un Certain Nasser
Réalisé par Antoine Waked et Badih Massad, « Un Certain Nasser » retrace le parcours atypique de Georges Nasser, pionnier du cinéma libanais, et sa lutte pour la création d’une industrie cinématographique libanaise.
Dans ce film, Nasser nous raconte sa propre histoire avec candeur, grâce et humour. Une histoire fascinante de succès sans précédents, de luttes et de déceptions, qui reflète aussi l’histoire d’un pays et d’un cinéma national.

En attendant les hommes
Dans son film documentaire intime tourné à Oualata, “ville rouge“ à l’Est du désert mauritanien, la réalisatrice Katy Léna Ndiaye recueille le quotidien de trois femmes indépendantes pratiquant la peinture traditionnelle en décorant les murs des maisons de la ville. Dans une société dominée par la tradition, la religion et les hommes, ces femmes s’adonnent à l’art très ancien de la peinture murale et s’expriment avec une surprenante liberté en s’ouvrant sur leurs experiences au sujet du mariage, du sexe, du divorce et de la maternité et discutent de leur manière de percevoir la relation entre les hommes et les femmes.

Avant le déclin du jour
En ayant recours à un collage très subjectif, qui chemine en liberté à travers les fragments éclatés d’archives de films, d’images d’actualité, de photos, de musique jazz, d’affiches et de textes sauvés de la destruction, le film vous ramène à la scène artistique du Maroc des années 1970, selon le point de vue des artistes et des acteurs. Beaucoup d’entre eux se sont retrouvés en prison ou ont disparu sans laisser de trace.
Dédié aux victimes de la censure et de l’oppression, « Avant le déclin du jour » utilise des fragments édités à la débandade et évoque une période d’excitation pour l’avenir, avant qu’il ne soit éteint par les années répressives sous le règne du roi Hassan II. Maintenant, cette flamme est brièvement ravivée alors que ces images sont à nouveau montrées.

Dans la maison
« Dans la maison » de Karima Saïdi est un film intime sur une facette de l’histoire de l’immigration du Maroc vers la Belgique, racontée par une mère et sa fille se retrouvant après des années de séparation. C’est aussi un documentaire sur la mémoire qui s’estompe à la fin de la vie, la mémoire inversant les rôles entre le parent et l’enfant, et finalement les libérant d’un passé douloureux.
Ce film est diffusé en partenariat avec Aflam.