ن وزيتون
من يانون، حيث الوصول متاح إلى 5% فقط من مجمل بساتين الزيتون في القرية، إلى مخيم عقبة جبر حيث ينتظر اللاجئون أوان العودة بينما يحاولون التكيّف مع ظروفهم الحاليّة، إلى بيت لحم في تجمّع تضامن مع غزة تحت القصف، تبعث أفلام مراد على لحظات من الأمل وأحلام اليقظة.
في بيت مرسم، نسمع حكايات عن الفراعنة والأهرامات والجواهر المفقودة وعلماء آثار اسرائيليّين وأمريكيّين متطرّفين. في "ولاية هاني عامر"، المحاطة بمستوطنات الاحتلال الإسرائيلي والحواجز والجدار من كل صوب، نشارك قصة حب بأبعاد شكسبيرية.
اخترنا لكم في آب
إخراج
Emtiaz Diabاللغات
Arabic
البلدان
Palestine
إنتاج
Nūn Films and Publishing
محتوى إضافي
Nūn Wa Zaytun - version française
50mEn écoutant les histoires des personnes que Murad rencontre avec son cinéma mobile, marchant d’un endroit à l’autre, “Nūn wa Zaytun” nous transporte dans une autre Palestine. Nous rencontrons une vie rurale simple, loin des stéréotypes culturels et sociaux de Ramallah ou Tel Aviv (construit par l’occupation sur les ruines des villages de la ville palestinienne de Jaffa) modernes et urbaines, à seulement quelques kilomètres de là. Des communautés dispersées se réunissent un instant pour regarder des films tournés en Palestine depuis vingt ans et dans lesquels certains d’entre eux ont même joué. Ce moment d’harmonie communautaire et de plaisir artistique contraste brutalement avec les réalités amères auxquelles ils sont confrontés face à l’invasion des colonies, à l’usure des terres ancestrales et aux brutalités quotidiennes de l’occupation et de la pauvreté.
De Yanun, où seulement 5% des oliveraies du village sont encore librement accessibles, au camp d’Aqabat Jabr où les réfugiés attendent de rentrer tout en essayant de se débrouiller, jusqu’à Bethléem où ils se rassemblent en solidarité avec Gaza attaquée, les films de Murad offrent aux gens un instant de rêverie et d’espoir.
À Bayt Marsam, nous entendons des histoires de pharaons, de pyramides, de joyaux perdus et d’archéologues israéliens et américains fanatiques. Dans « l’État Hani Amer », entouré de colonies et de points de contrôle israéliens et du mur de tous côtés, nous partageons une histoire d’amour aux dimensions shakespeariennes. De tous ces Palestiniens inconnus et fiers, nous apprenons que leur attachement à leur terre, à leurs maisons et à leurs familles et à leur mode de vie en voie de disparition reste aussi fort que les racines et les branches des oliviers [Zaytūn], et ce contre toute attente et malgré tout ce qu’ils ont enduré pendant des générations.
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