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Nūn Wa Zaytun

50m Documentary 2015

While listening to the stories of the people Murad meets with his Mobile Cinema, trekking from one venue to another, Nūn wa Zaytun transports us to another Palestine. We encounter a simple rural life, far from the cultural and social stereotypes of modern, urban Ramallah or Tel Aviv (built by the occupation on the ruins of the villages of the Palestinian city of Jaffa), only kilometers away. Scattered communities come together for a moment to watch films shot in Palestine over 20 years, in which some even acted. This moment of communal harmony and artistic pleasure contrasts rudely with the bitter realities they face in coping with encroaching settlements, the attrition of ancestral land, and the daily brutalities of occupation and poverty.

From Yanun, where only 5% of the village olive groves are still freely accessible, to Aqabat Jabr camp where refugees wait to return all the while trying to cope, to Bethlehem which gathers in solidarity with Gaza under attack, Murad’s films allow people a moment of reverie and hope.

In Bayt Marsam, we hear tales of pharaohs, pyramids, lost jewels, and fanatic Israeli and American archaeologists. In the “Hani Amer State”, enclosed by Israeli settlements and checkpoints and the wall on all sides, we share a love story of Shakespearean dimensions.


Our Picks For August


Director

Emtiaz Diab

Language

Arabic

Country

Palestine

Company

Nūn Films and Publishing

Bonus Content

Nūn Wa Zaytun - version française

50m

En écoutant les histoires des personnes que Murad rencontre avec son cinéma mobile, marchant d’un endroit à l’autre, “Nūn wa Zaytun” nous transporte dans une autre Palestine. Nous rencontrons une vie rurale simple, loin des stéréotypes culturels et sociaux de Ramallah ou Tel Aviv (construit par l’occupation sur les ruines des villages de la ville palestinienne de Jaffa) modernes et urbaines, à seulement quelques kilomètres de là. Des communautés dispersées se réunissent un instant pour regarder des films tournés en Palestine depuis vingt ans et dans lesquels certains d’entre eux ont même joué. Ce moment d’harmonie communautaire et de plaisir artistique contraste brutalement avec les réalités amères auxquelles ils sont confrontés face à l’invasion des colonies, à l’usure des terres ancestrales et aux brutalités quotidiennes de l’occupation et de la pauvreté.

De Yanun, où seulement 5% des oliveraies du village sont encore librement accessibles, au camp d’Aqabat Jabr où les réfugiés attendent de rentrer tout en essayant de se débrouiller, jusqu’à Bethléem où ils se rassemblent en solidarité avec Gaza attaquée, les films de Murad offrent aux gens un instant de rêverie et d’espoir.

À Bayt Marsam, nous entendons des histoires de pharaons, de pyramides, de joyaux perdus et d’archéologues israéliens et américains fanatiques. Dans « l’État Hani Amer », entouré de colonies et de points de contrôle israéliens et du mur de tous côtés, nous partageons une histoire d’amour aux dimensions shakespeariennes. De tous ces Palestiniens inconnus et fiers, nous apprenons que leur attachement à leur terre, à leurs maisons et à leurs familles et à leur mode de vie en voie de disparition reste aussi fort que les racines et les branches des oliviers [Zaytūn], et ce contre toute attente et malgré tout ce qu’ils ont enduré pendant des générations.


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